Union des Services d’Eau du Sud de l’Aisne
4 Bis Avenue Gustave Eiffel - 02400 CHÂTEAU-THIERRY
Tél. 03 23 71 02 80nous écrire
Union des Services d’Eau du Sud de l’Aisne
4 Bis Avenue Gustave Eiffel
02400 CHÂTEAU-THIERRY
Tél. 03 23 71 02 80nous écrire
Accueil > Environnement / Qualité : Détection de nouvelles molécules phytosanitaires

Détection de nouvelles molécules phytosanitaires

L’Agence Régionale de Santé des Hauts de France (ARS) fait réaliser chaque année des prélèvements d’échantillons d’eau sur les ressources et les réseaux d’eau potable, qui sont analysés par des laboratoires agréés. Ces analyses mesurent des paramètres microbiologiques, physico-chimiques, et organoleptiques définis par la réglementation et le code de la Santé Publique.
Depuis janvier 2021, huit nouvelles molécules ont été ajoutées à la liste des analyses. Parmi elles figurent la chloridazone (un désherbant de la betterave, interdit depuis 2020) et ses métabolites (nouvelles molécules issues de la dégradation de la molécule originale).

Sur plusieurs des ressources de l’Usesa, la présence de deux métabolites de la chloridazone, la chloridazone-desphényl et la chloridazone-méthyl-desphényl a été constatée dans les eaux distribuées à des concentrations qui vont jusqu’à 1,08 µg/L, dépassant alors la limite de qualité fixée à 0,1µg/L.

L’ARS a donné les indications suivantes :
  La présence de chaque molécule ou métabolite est limitée à 0,1 µg/L par la réglementation.
  Cette valeur de 0,1µg/L a pour seul objectif de réduire la présence dans l’eau de ces molécules indésirables au plus bas niveau possible (c’était la limite détectable quand la réglementation a été faite).
  Elle n’est pas fondée sur une approche toxicologique, et n’a donc pas de signification sanitaire (elle ne permet pas d’établir un lien avec un risque pour la santé).
  La gestion des risques sanitaires liés aux pesticides est fondée sur la « valeur sanitaire maximale (Vmax) ».
  Pour les deux métabolites en question, la Vmax est de 44.4 µg/L. La teneur constatée de 1,08 µg/L est bien inférieure à la Vmax. Il n’y a donc pas lieu de restreindre la consommation d’eau pour tous les usages alimentaires.
  Toutefois, une surveillance renforcée de la présence de ces métabolites est mise en place par l’ARS, afin de suivre l’évolution de la situation.

L’Usesa, pour sa part, recherche les moyens à mettre en œuvre pour ramener cette teneur dans la limite réglementaire.

USESA- 28/06/2021